Questions pratiques : En général, dans votre manière de penser, vous rapprochez-vous du rapport de deux pensées positives pour une pensée négative ? Sinon, à combien estimez-vous le rapport entre ces deux types de pensées ?
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Inspiration n°19
Faut-il « penser positif »
pour être heureux ?
Nous en faisons régulièrement l’expérience : nous nous parlons tous « dans notre tête », et ce, tout au long de notre journée. Les occasions sont multiples : pour nous motiver (« il faut que je me dépêche »), pour planifier des actions : (« il faut que j’achète telle chose »), etc.
Par l’intermédiaire de cette petite voix qui nous parle, nous faisons alors ce que les psychologues nomment des « monologues intérieurs » ou des « discours internes ». Depuis quelques années, les scientifiques ont montré les liens entre ce type de pensées et notre bien-être.
On peut globalement classer ce que nous nous disons « dans notre tête » en trois catégories : les pensées positives (« j’ai bien réussi mon plat »), les pensées négatives (« j’ai peur de ne pas y arriver ») et les pensées affectivement neutres (« je vais faire les courses »). Les scientifiques ont montré que les gens les plus heureux ont majoritairement des pensées positives.
Les chercheurs sont donc allés plus loin en parvenant à trouver le rapport idéal entre le nombre de pensées positives et le nombre de pensées négatives pour que son bien-être soit le plus satisfaisant possible.
Résultats : les gens les plus « heureux » ont environ deux pensées positives pour une pensée négative. C’est relativement surprenant, mais les gens heureux ont tout de même un nombre significatif de pensées négatives. En fait, c’est tout à fait logique, car un peu de pensées négatives est nécessaire pour pouvoir anticiper les problèmes quotidiens, y faire face, bien s’adapter à notre environnement et aux défis qu’il nous lance : stress, problèmes professionnels, tâches rébarbatives à effectuer... Évidemment, il ne faut pas que ces pensées négatives deviennent dominantes sinon le bien-être s’altère considérablement.
Lorsque l’on a de petits problèmes quotidiens, il nous arrive parfois de penser « en boucle » de manière négative, c’est-à-dire de développer de la rumination mentale. La bonne nouvelle, c’est que si ces pensées négatives ne sont pas trop ancrées, nous pouvons en diminuer le nombre grâce à quelques techniques qui ont fait leurs preuves : écouter de la musique, chanter, discuter avec des amis, effectuer des activités engageantes que nous apprécions particulièrement (cuisiner, faire du sport...) pour revenir à ce rapport bénéfique pour notre bien-être de deux pensées positives pour une pensée négative.
Questions pratiques : En général, dans votre manière de penser, vous rapprochez-vous du rapport de deux pensées positives pour une pensée négative ? Sinon, à combien estimez-vous le rapport entre ces deux types de pensées ?
Sources :
Schwartz, R. M., & Caramoni, G. L. (1989). Cognitive balance and psychopathology: Evaluation of an information processing model of positive and negative states of mind. Clinical Psychology Review, 9(3), 271-294.